dimanche 31 mai 2015

Sentaï School, l'école des héros

Sentaï School, de Philippe Cardona et Florence Torta, 1ère publication dans le magazine Coyote en 2002, 4 tomes + 1 hors-série.

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7 ans. Il aura fallu 7 ans, mais ça y est : Philippe Cardona et Florence Torta ont récupéré les droits de leur série ! La réédition des 5 tomes et - peut-être - d'une suite, me donne l'occasion de vous présenter cette série remontant l'enfant nostalgique en moi.

Enfin, c'est la rentrée. Les nouveaux élèves arrivent aux portes de la fameuse Sentaï School, l'école des héros. Parmi eux, nous faisons connaissance, l'un après l'autre, des 5 protagonistes de l'histoire. Tout d'abord, fonçant tel une fusée au décollage, Ken Eraclor apparaît. Le robot humain apprend tous les jours à ne pas se faire découvrir par ses camarades. Perdu, il s'arrête demander son chemin et nous découvrons alors Toâ Girara, gourmet émérite, dont le prénom nous vaudra quelques fou-rires épiques. Face à leur désarroi apparaît tout d'abord le ténébreux Hongô Wing, suivi de près par Keiji Jasper le bisounours. Les 4 amis se dirigent vers leur future école. Arrivés devant l'entrée, ils entendent alors Duke, aussi appelé "le beau" par ses camarades de la gent féminie, guitare à la main. Et voilà la fine équipe réunie. Ah non, il manque un élément ! Chibi Goldo, la mascotte de la bande. C'est ainsi que nos héros en devenir découvrent les locaux tenus par le principal Ultra Sama. Ils ont également un aperçu des leçons qui leur seront enseignées, comme le classique “cours de sport” ou encore le “cours de combat”, et d'autres disciplines un peu plus particulières telles le “cours de cape”. Bien entendu, qui dit école de héros, dit école de méchants : la Vilains School, dirigée par le grand Stratéquerre ! C'est ainsi que l'on suit l'apprentissage des recrues de demain, déjouant les pièges de leurs ennemis et surtout leurs propres maladresses...
Très vite, nous faisons également la connaissance de quelques personnages secondaires et autres individus récurrents, tous aussi particuliers que nos chers bras cassés.

Sentaï School, c'est drôle, absurde, émouvant, et surtout blindé de références dans tous les coins : manga, BD, comics, films, séries, romans etc. Chaque lecture m’en fait découvrir de nouvelles que je n’avais pas reconnues auparavant. Le pitch est simple, mais efficace. L'humour peut laisser perplexe si l'on n'est pas adepte de jeux de mots et de blagues absurdes. En étant très friande, je meurs de rire à chaque gag. La lecture est fluide et simple, cependant elle peut perdre notamment les plus jeunes, n'ayant pas connu la plupart des "vieilles" oeuvres auxquelles les auteurs font un clin d'oeil. Le sens de lecture occidental n'enlève rien au charme du récit. Le trait du dessin est léger, mais peut aussi se trouver étoffé lorsque les scènes le nécessitent. Les personnes réticentes au style graphique du manga pourraient avoir un peu de mal.
Dans le hors-série, nous trouvons une petite intrigue “fil-rouge”, entrecoupée de récits pour lesquels les auteurs ont invité d’autres dessinateurs dont Bory (La Cité des Agneaux) et Ukyo (Foot 2 Rue). Cest intéressant pour découvrir des personnalités que l’on ne connaît pas (ou apprécier le travail de celles que nous aurions déjà aperçu dans les méandres de la toile), et également pour avoir une lecture graphique qui change de celle dont on a l’habitude.

Je pense que vous l'aurez compris, ce manga fait partie de mes préférés, et je ne me lasse pas de le relire.
Ah, j'entends le signal : des méchants sont en approche, je vais de ce pas enfiler mon costume et défendre les gentils.

Si vous voulez qu’un 6ème tome sorte, soutenez leur projet Ulule.

♥♥♥♥♡

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